Quand acquérir une obligation ?

Quand acquérir une obligation ?

Les obligations s’avèrent moins risquées que les actions et sont considérées plus rentables que les livrets. Elles ont de quoi séduire. Toutefois, il n’est pas évident pour des particuliers de s’en procurer au moment de leurs émissions. Voici quelques astuces pour faciliter leur acquisition.

En quoi cela consiste-t-il ?

La définition d’une obligation : Dans les faits, ce n’est rien de plus qu’une forme de prêt. L’entité qui les met en circulation est appelé l’émetteur. Ce produit financier est considéré comme étant la dette d’un emprunteur (désigné l’émetteur) envers un prêteur (désigné l’investisseur). Le remboursement de la cette dette arrive généralement à échéance au bout de 3 à 10 ans.

Des intérêts – appelés aussi coupon – sont versés annuellement. Ceux-ci peuvent varier de 3 à 7% environ, dépendamment de la durée. Le capital est garanti, en autant que soit conservée l’obligation jusqu’à l’échéance. Par conséquent, le seul risque de perte d’argent se situe quand l’émetteur déclare faillite. Plus ce risque est élevé, plus le rendement peut devenir intéressant. Voilà pourquoi quand il s’agit d’États, il ne se présente quasiment aucun risque, résultant en des intérêts moins élevés que dans le cas d’entreprises.

À quel moment les acquérir ?

Il est difficile, pour les particuliers, de faire l’acquisition de ces produits financiers dès le moment de leur émission. Ce sont surtout les banques et les compagnies d’assurance qui, en général, les achètent en totalité.
Votre meilleure solution consiste par conséquent à passer par votre banque, votre conseiller en assurance, ou votre conseiller financier, afin de leur demander conseil. Ces experts sont en mesure de vous prévenir, quand ces produits seront disponibles. Il vous sera ensuite possible de passer un ordre d’achat par leur intermédiaire, en vous acquittant de frais de transaction.

En confier la gestion à un expert

Une autre solution consiste à passer par des fonds de placement. En investissant dans ce type de fonds, par le biais d’un contrat d’assurance-vie, il n’y a aucun souci à se faire sur la gestion, car l’expert s’en charge en votre nom.

Les gestionnaires de tels fonds tablent sur des risques mutualisés, c’est-à-dire qu’ils visent plusieurs entreprises en même temps. Vous aurez toutefois à prendre en compte que ces fonds ont tendance à générer davantage de frais de transaction et de gestion.

Les revenus que vous tirerez de ces produits financiers s’avèreront par ailleurs imposables dès le premier euro. Ces produits sont soumis à un barème progressif de l’impôt sur le revenu. Des prélèvements supplémentaires dit « sociaux », correspondant à un taux de 15,5%, sont également imposés.

Afin d’en savoir plus à propos des opportunités d’investissement dans des obligations, référez-vous à l’annuaire de notre site pour repérer aisément des courtiers d’assurance qui s’y connaissent en la matière.

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