Quand revendre une obligation ?
Les obligations représentent des droits de créance qui sont la preuve qu’un investisseur a placé son argent dans une entreprise. Elles sont définies par une durée limitée, un montant déterminé et permettent à l’investisseur de s’assurer de revenus avec intérêts selon un mode de remboursement fixé.
Si les plus simples rassemblées dans un portefeuille ne présentent que peu de risques et peuvent être conservées plus longtemps que les complexes, il est parfois utile de les revendre. Mais comment savoir lorsque le bon moment de revendre une obligation est arrivé ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur la vente de ses obligations.
Vente d’une obligation
Pour vendre, il est primordial de passer par un professionnel des finances tel qu’un courtier en ligne ou un établissement bancaire. Lorsque l’ordre de vendre lui est donné, celui-ci le transmettra au marché boursier si les conditions le permettent. La vente se fait sur un marché de finances secondaire qui gère l’offre et la demande en la matière.
Quand revendre ?
Il existe plusieurs critères à prendre en compte pour savoir si c’est le bon moment de vendre :
- Le taux d’intérêt : si le taux d’intérêt de l’obligation est plus élevé alors la vente de l’obligation pourra permettre de recevoir un bénéfice par rapport à son prix d’achat.
- La santé des finances de l’émetteur : selon la santé des finances de l’entreprise dont on possède l’obligation, il peut être intéressant de vendre celle-ci. En effet, elle peut devenir plus risquée ou perdre avec le temps de son taux d’intérêt. Si la santé financière de l’émetteur est fragile, il sera plus sage de revendre et de placer son capital sur un autre émetteur qui présente des finances plus prometteuses.
- La date d’échéance : la vente d’obligations avant leur échéance pour réinvestir son capital dans d’autres produits financiers ou obligations peut permettre d’éviter certaines taxes de plus-values. Tout dépend du taux de taxation et de la date d’échéance. Vendre des obligations qui affichent un taux de 4 % pour réinvestir dans du 2 % pourra permettre d’obtenir une plus-value non-taxée et de réinvestir son capital.
Se faire aider
Pour minimiser les risques, il est souvent plus prudent de faire appel à un professionnel du monde des finances pour la gestion de ses obligations. Consultez l’annuaire du site pour trouver un professionnel disponible pour vous aider, vous conseiller et donner vos ordres d’achat et de vente.
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